Et voici un pot pourri viticole qui trainait
ce matin dans mon courrier:
(merçi Seb!)
C'était il y a quelque temps, au bal de la
Nuits Saint Georges que j'ai rencontré la
petite Juliénas, une fille drôlement Gigondas,
un sacré Beau Meursault, bien charpentée,
et sous sa robe vermillon un grand cru classé,
avec des arômes de cassis et de fraises des bois.
On a dansé Anjou contre Anjou sur un Sylvaner
à la mode et plus tard lorsque je lui ai proposé
de l'emmener dans mon Châteauneuf-du-Pape,
Elle est devenue toute Croze-Hermitage !!!
Le temps d'aller chercher un Chablis au
vestiaire, de mettre un petit Corton dans ses
cheveux, on est montés dans ma Banyuls et
on a roulé Jusqu'au matin.
Ah quelle belle journée ! On s'est baladé
Entre-deux-mers, il faisait Beaune,
on a Vacqueyras sur la plage, les pieds
dans l'eau Clairette, on s'est Pouilly-Fuissé
dans les dunes et puis comme le Mercurey
montaitsérieusement et qu'on commençait
à avoir les Côtes Rôties on a décidé de
Rentrer.
Mais voilà, en partant nous nous sommes
retrouvés coincés dans les embouteillages,
enfin les bouchons, quoi ! Je commençais à
Minervois sérieusement et là, Juliénas
et moi, nous avons commencé à nous crêper
Le Chinon. D'un seul coup elle a claqué
la Corbière de la Banyuls et elle est partie !
Je me suis retrouvé comme Macon.
"Quoi, me suis-je dit, elle s'est déjà Sauvignon
avant même que j'ai le temps de la Sauternes!
Mais je vous Jurançon, je l'avais dans la
Pauillac, en effet, j'étais tellement Tokay que
j'ai couru après elle Dans Lalande et les
Chardonnay pour la rattraper.
Quand on s'est retrouvés, et que je l'ai vue
devant moi en Gros-plant,je lui ai dit :
" Ne fais pas ta Pomerol, et ne t'en va plus
Gamay ! "
En pleurant, elle est tombée dans mes bras en
Madiran: "Ne m'en veux pas,Je voulais juste
être sure que ton Saint-Amour était vraiment
Sancerre".
Depuis nous ne sommes plus cuités...
samedi 5 janvier 2008
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